1. |
Zone de confort
04:23
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Je m'endors avec elle, me réveille avec elle,
je fais, je vis, et mourrai avec elle.
Et même si, je ne la vois pas j'y pense
mais quelle importance?
J’accepte de subir son influence.
Au risque de vous faire rire, j'aime quand elle mène la danse
quand elle mêle le plaisir à la souffrance.
Elle m'ouvre les portes du paradis
et me rassure par sa présence.
Elle assouvit tous mes désirs
et j'en oublie les conséquences.
Je ne suis qu'une ombre sans elle.
Je fuis la lumière sans elle.
Je m'efface, fébrile je me renferme sans elle,
je ne dis jamais non.
Et même si je ne suis pas le seul qu'elle appelle,
je prend la décision même si je sait qu'elle est cruelle
Une si belle zone de confort,
douce faiblesse qui me rend fort.
Refrain:
Comment faites vous?
Pour vous passer de tout ça,
j'en suis jaloux.
Comment faites vous?
Il m'en faut plus, plus,
il m'en faut toujours plus !
Comment faites vous?
Je n'arrive pas à m'en passer,
ça me rend fou.
Comment faites vous?
Il m'en faut plus, plus,
il m'en faut toujours plus !
Comme d'habitude, je finis par me laisser tenter.
Pas la force de changer les rituels
qui m'amènent à me laisser porter.
Pas la peine de chercher à palier
ce qui m'approche de mon allié.
Elle est mon destrier, mon armure,
je suis son plus fidèle chevalier.
Comme d'habitude,
ensemble on roule sans se soucier.
La route est toujours la même,
on en connaît ces difficultés.
À chaque étape, un nouveau défi
mais l'ultime cap n'est jamais franchi.
Quand l'espoir te rattrape,
l'envie d'y croire t’envahis.
Voyage en silence,
pourtant partout j'entends crier.
Voyage en substances,
encore noyé dans mes idées.
Une si belle zone de confort,
douce faiblesse qui me rend fort.
Zone de confort
United By Skankin ft Sadou
Elle fut la réponse à mes appels,
lorsque les visages étaient de marbre.
Aucun jugement sur ma détresse
ni sur la corde noué à l'arbre.
À son contact l'herbe a reverdie.
Les portes se sont ouvertes,
tel un derviche, pris de vertiges,
qui transcende son rituel.
Elle sait me récompenser
quand mon encéphale réclame sa source de plaisir.
Quand je ne peux plus panser
les plaies que les lames du sort me font subir.
Je pourrais me passer d'elle
si elle ne domptait pas mes peurs,
si elle ne taisait pas mes peines
et ne dilatait pas mes pores.
Parcourt mes artères et mes veines,
imprègne mon âme et mon corps.
Me fait l'effet d'une bouffée zen
dans la tourmente de mon décor.
Une si belle zone de confort,
douce faiblesse qui me rend fort.
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2. |
Percer le brouillard
05:02
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Ah mes amants dites adieu à ce corps,
longtemps trop grand pour moi,
Ah mes amours, finit le temps d’automne,
regardons un peu les dégâts,
De 10 ans de vie à chercher la lumière
pour colorer mon âme en peine,
Mais trop jouer avec le paradis
c’est l’enfer qui s’est immiscé dans mes veines,
Ah toi mon premier je ne te jette pas la pierre,
je t’ai aimé de tout mon être,
Mais les passions s’essoufflent et les amoureux crèvent,
se laissent sombrer dans les tempêtes,
Je n’ai gardé de nous que nos parts malsaines,
mis aux enchères mon ignorance,
Et j’ai cramé ma chair, mon monde de bout en bout,
comme pour panser ton absence,
Et tournaient, tournaient dans ma tête,
les substances et les défaites,
Quand je n’étais plus qu’un squelette
et que mon âme gueulait à tue tête.
Combien de grammes encore pour percer ce brouillard ?
Combien de faux espoirs sur des papiers buvards ?
Combien de grammes encore pour percer ce brouillard ?
Il m’en a fallu du temps pour terrasser le noir
Ah toi le mal des amoureux qui dort en moi,
me laisseras-tu au moins une chance,
De rattraper le temps perdu où l’exta-se
était mon seul fer de lance,
J’en ai faits des excès mais épargne ma peau,
il faut encore que je console,
Ma jolie petite gueule cassée
et mes os que j’ai malmenés sans vergogne,
J’ai failli crever une bonne dizaine de fois
alors crois pas que tu me fais peur,
Et tu sais quoi, va te faire foutre le sida,
tu ne me voleras pas les heures,
Qui me restent pour contempler le chant des oiseaux,
poser ma tête contres son coeur,
Profiter de mon sang aussi clean que l’eau,
maintenant que je suis shooté au bonheur,
Et tourne, tourne dans ma tête, mes victoires et mes fiertés,
Ils sont loin les matins où je me demandais,
Combien de grammes encore pour percer ce brouillard ?
Combien de faux espoirs sur des papiers buvards ?
Combien de grammes encore pour percer ce brouillard ?
Il m’en a fallu du temps pour terrasser le noir
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3. |
le destin de Mina
04:11
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Elle était ma complice,
Amie de jeux d'enfance
De confidences.
Elle était jadis,
Bien plus qu'ma cousine
Cette déchirure, aura eu raison
De notre séparation.
Mina jolie
Mina sérieuse
Mina joyeuse
Mina combattante
Je t'ai cherché,
Se retrouver après tant d'années.
Te voir arriver,
Les vêtements usés, les cheveux sales,
Le visage pâle, fatiguée.
Le regard dans le vague et fuyant,
Dans ton monde, tu es déconnectée
De ma réalité.
Je te parle mais tu ne m'entends pas,
Tu me parles, je ne te comprends pas.
Mina jolie
Mina sérieuse
Mina joyeuse
Mina combattante
Je suis choquée, pétrifiée, terrifiée, perplexe.
Ton image me perturbe, dégoût, colère, incompréhension.
Partagé par les souvenirs du passé,
Je ne te reconnais plus.
Fantôme, tu n'es que l'ombre de toi-même.
Mina jolie
Mina sérieuse
Mina joyeuse
Mina combattante
Tu trembles, tu t'agites,
Tu transpires.
Quelle est cette chose qui te manque,
Quelle est cette chose qui te hante.
Ce besoin si fort
Qui a squatté ton corps
Mina addicte,
Mina détruite.
Si l'addiction est ta passion,
De quel droit je pourrais t'en détourner.
Qui suis-je pour te juger ?
Je reste à tes côtés.
Peut-être retrouverons-nous nos confidences d'enfance ?
Notre complicité
Mina tu seras jolie, joyeuse, sérieuse
Mina tu es une battante.
Texte par les usagers de l’Esat Denis Papin à St-Jean de Braye.
Musique :
Interprétée par Fridakalo
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4. |
Décroche
05:44
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Décroche
L’insatiable sonnerie crache son fiel alentour
Résonne dans ton cortex et lancine ta psyché
Elle attise sans vergogne ta soif de virtuel
La verticalité de tes aspirations
Etonne ton être entier d’enclume en étrier
Décroche, ça sonne, vite vite sans plus attendre vite
Cette sourde dictature du tout simultané
Simagrées des médias, échos, intercessions
Les appels incessants s’insinuent dans tes sens
Dispersent ton attention sur un focus mutique
Simulacres logiques, et tentations du vide
Les numéros masqués et les spirales sans fil
Au bout du fil, néant, tes dents sont suspendues
Et l’appareil les tient, sans réponse ni message
Tu captes mal, au moindre accroc, tu récrimines
Pas de réseau, tu pleures ta race de membre à vie
Désillusion, désaffection, désabonnement
Le mobile n’est un crime que pour les avertis
Et comment donc nomme t ’on ce qui, pour satisfaire
Nos besoins nécessitent rationnement et paiement ?
Un pacte synthétique pour lequel on déverse
Nos santés, nos efforts et le fruit des labeurs
Décroche, en urgence décroche, en urgence décroche
Garde à l’esprit le fil du réel, ainsi soit
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5. |
Encore une minute
04:50
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Enfin rentré !
J’en peux plus, des gens-là dehors,
Je te jure je finirai par tous les headshot.
Enfin ma journée commence,
J’y pense depuis des heures,
Je boufferai plus tard,
Faut que je me connecte à l’heure.
Je n’ai pas besoin de votre aide !
Allez ! Juste encore une heure,
Je devrais me coucher
Il est déjà deux heures.
Allez ! Juste encore une heure,
Je devrais me coucher
Il est déjà trois heures.
Une game après l’autre,
Un raid après l’autre,
Je peux pas m’arrêter,
Je dois rester classé.
Mon reflet dans l’écran noir,
Me renvoie au vide de ma vie,
Je n’vois plus mes amis
Je préfère stuff mon avatar.
Allez ! Juste encore une heure,
Je devrais me coucher
Il est déjà quatre heures.
Allez ! Juste encore une heure,
Je devrais me coucher
Il est déjà cinq heures.
Allez ! Juste encore une heure,
Plus le temps de me coucher
Il est déjà six heures.
Allez ! Juste encore une heure,
Quelques minutes, encore quelques minutes, encore quelques minutes,
encore quelques minutes, encore quelques minutes, encore quelques minutes,
encore quelques minutes, encore quelques minutes, encore quelques minutes,
encore quelques minutes, encore quelques minutes, encore quelques minutes,
encore quelques minutes, encore quelques minutes, encore quelques minutes,
encore quelques minutes.
Je suis bien ici,
Je suis bien ici !
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6. |
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Chronique d'une séparation
Pendant 15 ans, tous les jours fidèlement, tu m'as accompagnée
Du matin au réveil jusqu'au soir au coucher,
Aux dîners en famille, apéros et sorties entre amis,
C'est sans relâche, contre mes doigts que tu restais blottis
Et les soirs de dimanches, moi, esclave de toi,
J'en faisais du chemin pour t'avoir près de moi
Et tous ces rencards retardés, pour aller te chercher...
J'ai dépensé des tunes pour nos rencontres quotidiennes tu sais
J'ai essayé plusieurs fois de rompre mais hélas sans succès
Je nous pensais inséparables, irrémédiablement enchaînés...
Mais un jour, je m'suis dit, c'en est trop, cette fois-ci, c'est assez
Sauf que pour vivre sans toi, je devais m'faire aider.
J'ai frappé à la porte du docteur des accoutumés
addicts, accros, dépendants, tous ces mots que je suis
de toi la légale mais néfaste dont on n'arrive pas à fuir
J'ai beaucoup parlé de mes années passées avec toi
du combien du comment et aussi un peu du pourquoi
Il a su m'écouter, me narrer des histoires similaires
Et me dire, que je vais te quitter sans revenir en arrière
Sur l'instant, j'y ai pas cru, c'est pourtant un fait avéré
C'est ce jour où tout a commencé, où ma vie a changé
Fini ton odeur de tabac froid laissé dans les cendriers
Fini de stresser quand tu disparais du paquet
Fini de presser les convives pour pouvoir te fumer
Fini d'attendre dans les files pour aller te chercher
Fini de me jeter à tes pieds une fois mon travail terminé
Fini d'avoir la voix rauque de mon grand-père au petit-déjeuner
Bonjour au souffle que j'ai enfin pu retrouver
Bonjour, aux goûts, aux odeurs que j'avais oubliés
Bonjour aux nouveaux plaisirs avec l'argent épargné
Bonjour à la fierté qu'on ressent quand on est détaché
On peut croire que c'est gagné, que je ne te toucherai plus jamais
Mais pour être sincère, tu es comme l'amant qu'on a jadis aimé
Il suffirait d'un instant de faiblesse pour lâcher puis recommencer
Je sais bien que mon deuil n'est pas encore terminé
Pour certains, on dira abstinent mais pour toi, c'est sevré
Sevrée depuis 10 ans, mais loin de ne plus être tentée
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7. |
Zincland
04:57
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Dreaming, walking at night, aimlessly, losing my time,
wandering around Paris on nightmares' roads, looking for desire,
wild desire babe, your love as an empty tomb, despite the years,
despite the illness, I'm still alive...
Dear, it takes some time
To free myself
From that slavery,
And from your dirty soul.
Honey, it takes some times
To translate coded messages,
Honey, it takes some time
To reach the borderline.
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Where the princess
Is always high
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Where the princess
Is always high
Babe, it takes some time
To decide it will be the last one,
To squash the barfly,
To crack a smile to sobriety.
Ma chère, it wasn't real,
When I felt your liquid face
and your charming brain.
You know babe, it costs a lot,
The five stars artificial Palace,
Babe, it costs a lot,
And I am paying cash now !
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Where the princess
Is always high
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Where the princess
Is always high
Sugar, it takes some time
To forget my hagard face
Falling into ruins.
Darling, it took some time
The poison flowed freely
And disturbed my body,
My hands were not mine
To reach orgasm in an artificial Palace,
I have no more time baby,
To reach orgasm in an artificial Palace,
I have no more time baby.
Chérie, it took time,
But now i'm ready,
I'm pampering myself,
I said good-bye to the bar.
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Where the princess
Is always high
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That alcoholic kingdom
Where the princess
Is always high
To reach orgasm in an artificial Palace,
I have no more time baby,
To reach orgasm in an artificial Palace,
I have no more time baby.
Chérie, it took time,
But now i'm ready,
I'm pampering myself,
I said good-bye to the bar.
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Is always high
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8. |
Marie-Jeanne
03:06
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Elle est assise là en face de moi le regard lointain pendant que moi je bois
Amorphe sur le canapé
Après de longues danses
À virevolter de bras en bras
L’esprit dans le brouillard elle s’est affalé
Malgré qu’on la tire elle a perdu son combat
Contre Morphée
Dors petite inconnue
Vêtue de vert une étrange laitue
Qui malgré son apparence ne me laisse pas de marbre
Attise ma curiosité qui active en moi tant de palabre
La vie est ainsi
Je te veux je te désire
Tu es une bouffée d’herbe pure que je respire
Je te regarde admire tes courbes
Ta ligne qui s’affine vers le bas et s’élargit sur le haut
Je déconne mais décolle quand j’aperçois
Un cône, pardon je voulais dire un clown
Ma langue a fourché mais c’est vrai que tu es drôle
Regarde autour de toi ta présence fait qu’les gens rigole
Tu amuses la galerie.
Tout le monde te connaît,
Certains aiment te rouler
Tous les jours si je pouvais
C’est sur que je le ferais
Tu es tout c’que je désire ou tout c’que j’crois désirer
Surtout un plaisir
Qui un jour pourrait me blesser
Chacun de tes gestes est précis
Comme un effeuillage burlesque
Naturelle à souhait ou presque
En tout cas tu l’es bien ici
Pas chimique du tout pour moi, car tes artifices sont simples
Mais les conséquences sont amples
Tu m’enivres tout simplement
Et quand tu es loin tu me manques
Mais le jour où tu reviens comme par magie
Je réagis mal et Il m’arrive de faire un bad trip
Tellement je te consomme
Que mon plaisir se consume
Nous vivons à la lueur de la flamme de mon briquet
Quand ça n’est pas le mien
C’est le tien, de bout, qui rougit
Une seule fois tu effleures ma main
Et Le monde tourne autour de moi comme une toupie
À cet instant tu es mon tout
Même si j’en suis malade et provoque ma toux
Je n’me lasse pas de toi
Allez viens je t’emmène sous mon toit
Apaise moi afin que je m’endorme dans tes bras
Des lors que mes rêves partirons en fumée
Il ne restera qu’un nom qui tournera à l’infini dans mon crâne
Ce sera le tien ma douce Marie-Jeanne
Tout le monde te connaît,
Certains aiment te rouler
Tous les jours si je pouvais
C’est sur que je le ferais
Tu es tout c’que je désire ou tout c’que j’crois désirer
Surtout un plaisir
Qui un jour pourrait me blesser
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9. |
Régime Addictatorial
04:35
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Depuis que je suis petite on m’appelle la grosse
Ce n’est pas génétique ma sœur est un sac d’os
J’ai passé toute ma vie à soutenir les autres
Pour cacher ma douleur, pas pour être un apôtre
Je fais des régimes depuis que je suis ado
Avec ma balance, Je joue au yoyo
Le diktat du doc, est sadique
Faut compter les calories, les kilos…
Faites du sport, mangez, bougez
Par jour 5 fruits et légumes
Et à la télé quand j’allume
On nous vend dans les pubs des saloperies par milliers
Petit papa Noël, n’oublie pas mes bourrelets
Faut que je trouve des tactiques pour stopper ma patho
Le verdict , les injonctions sont directes
Trouver le truc ad hoc qui me fera perdre mes complexes
Accro aux nouvelles infos, j’ai pas l’appli qu’il faut
Addict aux infos pour perdre des kilos
Trouver la bonne appli , accro comme une ado
Régime dictatorial
Régime addictatorial
Verdict anormal
« Vous avez déjà entendu des gens parler
de leur douleur d’être obèse ?
La peur des regards extérieurs
qui vous met mal à l’aise ?
Et parfois c’est comme j’aime...
le plaisir, la gourmandise , transgresser »
Tu peux pas savoir comme
c’est bon d’pas stresser…
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