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Nouveau Souffle
03:34
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2. |
Addict Family
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3. |
Cornet Virus
02:00
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Le Cornet Virus
Musique et parole : Jérôme Germond
Quelque chose cloche dans ma partoche intérieure
Depuis une semaine je dois rester à demeure
Mes doigts me démangent, mes lèvres fourmillent sans arrêt
Diagnostic sans appel, je sais que j’ai
Le Cornet Virus, j’ai le Cornet Virus
Petit instrument cousin germain de la trompette
Tant qu’il est en photo, les gens le trouvent très très chouette
Mais quand c’est en huis clos, le cornet à pistons,
Dès que je souffle dedans, fait trembler la maison
J’ai le Cornet Virus, j’ai le Cornet Virus
Le Cornet Virus et la promiscuité,
Mes parents ont vraiment l’air d’avoir du mal à gérer
Je vois qu’ils souffrent et voudraient que j’arrête,
Mais bon ! Je suis malade, alors je chante à tue-tête !
J’ai le Cornet Virus, j’ai le Cornet Virus
Pour réduire l’ampleur de mes notes assassines,
Mes parents ont cherché à m’offrir une sourdine
Mais en ces temps de crise où l’on nous confine,
Ils n’ont rien trouvé d’autre que le pot de fleurs de la voisine
J’ai le Cornet Virus, j’ai le Cornet Virus
Le Cornet Virus est très coriace
Mais très peu contagieux, au pire, il agace
Seulement une fois guéri, d’autres virus nous guettent,
On n’est pas à l’abri… du virus de la trompette…
J’ai le Cornet Virus, j’ai le Cornet Virus
J’ai le Cornet Virus…
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4. |
Cicatrices Numériques
05:40
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Les cicatrices
Nos traces humaines, nos sinistres cires
Ces statues émiettées scandant leurs ires muettement
Nos compilations de savoir se perdent dans le silence des rues
Nos avoirs, nos soldes et nos prétentions sémantiques
Se dissipent dans le nombre prescient, devin dithyrambique ô combien cynique et juste
A trop vouloir être partout, nous demeurons nulle part, enfermés par nos vices
Nous, race conquérante de chaque recoin de la terre
A la merci de l’invisible, nous voici reclus
Terrés dans nos tanières, blottis auprès du feu de la toile
A la prochaine semonce, si la fibre lâche, nous serons cois
Faibles et craintifs, affolés, hors du flux
Quittes pour numéroter nos abattis sur nos dix doigts
Les dieux cannibales hurlent dans la fournaise
L’odieux nous rattrape, la liqueur est sournoise
Nos cicatrices, nos lésions internes
Nos paraître, nos images de façade lacérées par le réel
Nous embarquons sans résistance, spectateurs flottants sur le Styx
Les égrégores naviguent en aveugle sur le fleuve infini
Les fidèles enfumés s’engluent dans leurs certitudes
A la prochaine semonce, si la fibre lâche, nous serons cois
Faibles et craintifs, affolés, hors du flux
Quittes pour numéroter nos abattis sur nos dix doigts
Scars
Quit to number our giblets on our ten fingers
At the mercy of the invisible, here we are, reclusive
Holed up in our dens, huddled by the fire of the web
At the next warning, if the fiber gives way, we will be cois
Weak and fearful, distraught, out of the flow
Quit to number our giblets on our ten fingers
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5. |
Addict aux gens
03:27
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Addict aux gens...
As-tu déjà éprouvé cette sensation de manque
Celle que les déments ressentent au cours de l’enfermement
Lorsqu’une tierce personne a bridé tes mouvements
Que tu sois consentant ou non c’est le même isolement
Des accros à la teuf aux allures de résistants
font fi de l’atmosphère maussade en se dandinant
Si c’est en s’enivrant que l’humain se sent vivant
Alors j’admets que l’endorphine est mon carburant
on croit passer sa vie derrière l’écran pour tuer l’temps
Mais certains solitaires n’existent qu’à travers insta
Les clichés d’un instant restaurent alors l’estime
On s’agrippe à la bienveillance qu’un follower exprime
La solitude est ce vide qui nous rend vulnérables
Qui nous atrophie le myocarde et le remplit d’orage
Pensées pour ces EHPAD, réceptacles du grand âge
Où c’est l’absence des descendants qui rend l’résident barge
J’ai vu des étudiants se languir des enseignants
Lassés d’une distance limitant les temps d’présence
Des parents soutenant qu’les corvées étaient importantes
Les poubelles comme prétextes aux rencontres et aux grands échanges
C’est comme un long dimanche où chacun se confie l’manque
d’activités habituelles avant ce confinement
Ouais bousculés sont nos rituels socialisants
On réalise que ces addictions sont stabilisantes
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6. |
Pousser des ailes
05:16
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7. |
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Stage de développement personnel
L'addition paraît qu'elle tombe
Quand tu t'y attends pas
Génuflexions devant la bombe
Qui tient les comptes et perçoit
Les acouphènes et les addictions [X2]
La map des venelles de ta Babylone
Sans GPS
Mais avec l'aisance des gens confiants
Allez voir le chêne fendu
Par le milieu
Comme un truc important qui manque
Comme une hanche
Je te vends la pleine conscience
Jusque dans l'ennui
Se niche le profit
Stage de développement personnel
Même le grand milord y passera
Même le boss du grand milord y passera
[X2]
No
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8. |
Ma récompense
02:50
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9. |
No Power
03:42
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On était jeunes, on était beaux, on était fous, pas comme des vieux
On voulait de la musique, des rires, voir d’autres cieux et d’autres mondes
On voulait que la vie soit une fête, prendre son suc, pas du fadasse
Oublier l’école, l’usine, la mort, danser à fond, laisser une trace
Dans les volutes et dans les verres on épiçait les week-ends
We want music No chains,
We want fun No control,
We want beer No power,
We want smoke No business
Puis les week-ends ont commencé… plus tôt dans la semaine…
Quelques bières pour la soif, quelques diners arrosés,
Des p’tits produits pour essayer et de la fumette quotidienne
Des pills qui speedent pour les soirées, des trucs qui calment pour les matins
Certains dosaient ou choisissaient, d’autres gobaient tout azimut
We want music No chains,
We want fun No control,
We want beer No power,
We want smoke no business
Puis les plus avisés ont décroché, se sont calmés, voire accouplés
Des boulots, des passions, des enfants, des voyages, ou du plan plan…
Et toi t’es resté là… à pas vouloir vieillir, à continuer la teuf, rester dans tes délires
Pas d’attaches, pas de problèmes, pas de chaînes, juste l’improviste
Et quand venait le vendredi, t’écoutais plus que « brown sugar »
Now drugs are the chains
Shouting up is the control
Found money is the power
Just not too be bad is the business
T’avais plus de problèmes au pluriel, t’en avait plus qu’un …
Trouver de la thune pour ta dose et te l’envoyer…
Même plus pour planer, même plus pour t’envoler
Juste pour assouvir l’immense accoutumance
Juste pour ne pas être pas trop mal, pour ne pas souffrir
Now drugs are the chains
Shouting up is the control
Found money is the power
Just to be not too bad is the business
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10. |
Va chercher bonheur
03:54
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La Vie d'Artiste "Va Chercher Bonheur" (Texte : Yann Meray)
Faut qu'tu portes plainte contre toi même
Motif harcèlement moral
T'as comme un couteau sur la veine
Tu t'sens au fond de la lame
Bientôt j'vais passer chez l'feuriste
Et j'vais t'acheter des chrysanthèmes
Je sais t'as le droit d'être triste
Mais j'crois qu'y a quand même un problème
La vie est peut être une quête
Toi qui gueule ni Dieu ni maître
T'es à genoux d'vant tes dépendances
Tu titubes dans tes errances
Tu voudrais vivre cent mille vies
Au final t'en vis aucune
Ou alors peut-être celle-ci
Semée d'échecs et d'amertumes
Tu trébuches dans ton brouillard
Tu fais tes p'tites révolutions
Autour de ta case départ
Prends l'air, essaie l'évolution
Prends l'air
Dans ce monde où on nous fait croire
Que l'bonheur est sur l'autre clic
Ces alouettes et leur miroir
Qui nous entubent cathodique
Pas simple de trouver sa place
Face aux féaux qui nous affligent
Tu dis qu'le monde est dégueulasse
Pas plus que ce que tu t'infliges
À cette vie que t'ont donné
Le hasard ou la Providence
Le hasard c'est l'Dieu des athées
T'as le droit de tenter ta chance
Tu t'es construit sur l'bac à sable
mouvant des traumas d'ton enfance
Il est temps de te faire confiance
d'régler tes comptes et te mettre à table
Le beau est à portée de main
La splendeur à portée de coeur
C'est aujourd'hui et pas demain
Soigne-toi et va chercher bonheur
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